FP Meneuses - MDJ

Sydney Bristow a écrit:

Je me les ai retiré

  

Le pire c'est que j'ai écrit "je me les était" avant et que j'ai "corrigé" de la merde par de la merde.

T'as vu comme je parle trop bien la France.

Tu es resté dans ton personnage qui faisait des fautes  

Non, je pense qu'en fait c'est cet avatar qui me fait faire des fautes. THANKS CUN` .

Votre inculture quand à la grande cuisine française traditionnelle me donne envie de pleurer.

En plus, c'est vraiment bon.

(Je suis dans une humeur de flood, je m'impressionne moi-même. Heureusement que c'est sous la Veuve noire. Tout rentrera dans l'ordre bientôt.)

Ma douce mère m'en faisait lors de mon enfance, quand je n'étais pas obligée de me faire moi-même cuire des pâtes pour me sustenter.

(Nous ne sommes pas dupes.)

Et, en effet, Françoise, surexcitée par l'ambition de réussir pour un invité de marque un dîner enfin semé de difficultés dignes d'elle, s'était donné une peine qu'elle ne prenait plus quand nous étions seuls et avait retrouvé sa manière incomparable de Combray. - Voilà ce qu'on ne peut obtenir au cabaret, je dis dans les meilleurs : une daube de bœuf où la gelée ne sente pas la colle, et où le bœuf ait pris parfum des carottes, c'est admirable !

Et voilà tout le projet littéraire de Proust, résumé en un plat... La daube de bœuf de Françoise, est une gelée qui ne sent pas la colle et où le bœuf a pris le parfum des carottes... Compénétration des saveurs, mise en abyme des vertus stylistiques que Proust ambitionne d'accomplir, autrement dit la fusion de l'hétérogène dans un tout continu. Problématique de l'unité : la vertu suprême étant que cela ne sente pas la colle ; la sature est ainsi invisible. Somme toute : la perfection.